Rishi Sunak: The lightweight
- eafbd3
- Nov 1, 2024
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Updated: Nov 10, 2024

Rishi Sunak’s time as Prime Minister will be remembered less for what he achieved and more for what he symbolized: a tragic display of political emptiness that bore all the hallmarks of ambition with none of the substance. A man out of touch with the public and often his own supporters, Sunak’s short premiership was a tapestry of unfulfilled promises, thinly veiled political pandering, and chronic mismanagement. One might even call it a masterclass in mediocrity were it not for rare bright spots Tom Tugendhat, the only ministers who appeared to possess the gravitas he so sorely lacked.
Sunak’s journey to the top was more a feat of political navigation than genuine merit. His promises, carefully crafted to appeal to various Tory factions, fell apart upon scrutiny, betraying a startling inability to unite his party beyond surface-level commitments. Take, for instance, his promises to the right-wing bloc during the internal Conservative elections to replace Boris Johnson: the elevation of Suella Braverman was intended to reassure the party’s hardliners that Sunak would be “tough” on immigration and social issues. Yet Braverman found herself discarded the moment she became politically inconvenient, demonstrating Sunak’s disregard for anything beyond immediate, superficial alliances. The optics were paramount; substance was dispensable.
Sunak’s cabinet appointments served as further proof of his inability to lead decisively. In a move that baffled even the more loyal Conservative MPs, he installed Grant Shapps as Secretary of State for Defence. Shapps, a man with no discernible expertise in defence, was hardly the face of military gravitas or strategic insight. This was a department tasked with navigating Britain’s response to a perilous global order, yet Sunak was content to see it helmed by a career politician whose most notable accomplishment was avoiding outright scandal. Shapps’ appointment was a stunning example of Sunak’s prioritization of personal loyalty and political pliability over competence and experience.
Contrastingly, Penny Mordaunt and Tom Tugendhat stood out as exceptions, seeming almost out of place in Sunak’s lacklustre administration. Mordaunt, with her ministerial experience and unflagging composure in HoC, commanded respect that Sunak could only aspire to. Tugendhat, though sidelined, brought an intellect and credibility to the government benches, particularly in matters of foreign policy and security. Their presence highlighted the calibre Sunak’s leadership could have aspired to but failed to achieve, preferring instead to rely on a circle of advisors who seemed to specialize more in self-preservation than governance.
One might expect a former Chancellor of the Exchequer to bring an economic steadiness to his premiership, but here, too, Sunak failed to deliver. His economic approach was hardly conservative, swinging between unprincipled spending pledges and empty reassurances. His flagship policy on levelling up—originally touted as a panacea for Britain’s north-south divide—ended up as little more than a slogan. This was not policy; it was the political equivalent of cheap theatre. While he toured deprived regions with polished speeches, his government’s real economic impact was negligible, and the regions remained, as ever, on the wrong side of prosperity.
If Sunak had hoped to rebuild the Tories’ fortunes after the damage wrought by Johnson’s turbulent tenure, he gravely miscalculated. Instead of reuniting the party or reaching out to disenfranchised voters, he cultivated a leadership style characterized by equivocation, fence-sitting, and a painful lack of conviction. As opinion polls slid ever downwards, one couldn’t help but feel that Sunak’s leadership was defined not by vision but by vacancy—a grim display of ambition untempered by purpose or principle.
Sunak’s time at Downing Street was, ultimately, a missed opportunity for the Conservatives. He was presented with a moment ripe for renewal, a chance to restore faith and steer his party towards electoral viability. Yet he squandered it all, choosing instead to tread water in the shallow end of politics, promising much and delivering little. His premiership, fleeting as it was, may go down as a cautionary tale: the tale of a man who wanted power for its own sake, only to find himself drowning in it, unable to wield it with any meaningful impact.
For those who might ask what legacy Rishi Sunak leaves behind, the answer is as painfully clear as it is damning. It is the legacy of a wasted prime ministership and a lost moment for the Tories—a party left fractured, adrift, and closer than ever to irrelevance. A hollow leadership for hollow times.
Version française:
Rishi Sunak n’aura pas seulement manqué de marquer l’histoire britannique : il aura magistralement incarné le vide politique avec une constance presque artistique. Arrivé au sommet par une suite de promesses habilement tissées, mais aussi creuses qu’un décor de théâtre, il a livré un mandat désespérément plat, oscillant entre cynisme et indécision. Derrière son sourire bien léché et son allure de technocrate propret, Sunak n’aura été qu’une pâle caricature de l’homme d’État, une sorte de Macron britannique, sans l’arrogance du style mais tout aussi dépourvu de substance.
Si l’on devait résumer son ascension, elle tiendrait presque du tour de magie : flatter les divers courants du parti, promettre à chacun ce qu’il souhaitait entendre, puis se débarrasser de ses alliés dès qu’ils cessaient de lui être utiles. Prenons le cas de Suella Braverman, promue pour rassurer la droite dure, un geste cynique pour une promesse qu’il n’avait jamais l’intention de tenir. Elle fut jetée aux oubliettes sitôt qu’elle devint politiquement encombrante. Sunak ? Un maître de la manipulation, certes, mais dénué de la moindre loyauté ou conviction réelle. Une image bien lisse et polie pour dissimuler le néant.
Son cabinet ? Une triste galerie de seconds couteaux, une équipe de ministres triés sur le volet, non pas pour leurs compétences mais pour leur docilité. La nomination de Grant Shapps au ministère de la Défense en est presque risible, si elle n’était pas tragique. Ici, un homme sans la moindre compétence militaire, propulsé aux commandes de la défense britannique comme on placerait une plante verte dans un salon pour remplir l’espace. Comment justifier un choix pareil ? Par la fidélité à Sunak, bien sûr, rien de plus. Le talent, l’expérience ? Des détails sans importance pour ce Premier ministre qui préférait s’entourer de figurants plutôt que de têtes pensantes. On pourrait presque croire qu’il redoutait la moindre lueur de talent autour de lui.
Certes, il y avait bien quelques rares exceptions dans cette morne équipe : Penny Mordaunt, avec son sérieux et son aplomb, et Tom Tugendhat, marginalisé mais intellectuellement solide. On les imagine presque perdus, des adultes au milieu d’une cour de récréation, rappelant par contraste tout ce qui manquait à leur chef. Sunak, quant à lui, semblait se contenter de flatteries et de loyautés de circonstance, fuyant toute décision susceptible de froisser son entourage d’un jour.
Et l’économie, dira-t-on ? N’était-il pas l’ancien chancelier de l’Échiquier ? Hélas, même là, l’homme a déçu. Sa fameuse politique de "reconstruction des régions" a été un coup d’esbroufe, une jolie façade sans fondement réel, laissant les régions qu’il prétendait soutenir toujours plus isolées et délaissées. Levelling up ? Un concept aussi creux que sa vision du pays, un slogan destiné aux grands titres sans impact réel. Pendant qu’il tournait en grandes pompes dans le Nord pour des discours bien ficelés, la situation économique restait inchangée, et ceux qu’il prétendait aider continuaient d’attendre.
On s’attendait à ce que Sunak, avec son profil rassurant et son image de "pragmatique", redresse le parti après l’ère tumultueuse de Johnson. Mais là encore, il a échoué avec un art consommé de l’indécision. En lieu et place d’une vision, il nous a offert de l’attentisme ; au lieu d’un programme, il nous a donné des slogans vides. Tandis que les sondages glissaient inexorablement vers le bas, on voyait en lui non pas un chef, mais une illusion, une façade lisse sans fondations.
Au final, Sunak laissera derrière lui le souvenir d’un mandat gâché, d’une opportunité manquée pour un parti en quête de renouveau. Au lieu de saisir sa chance, il a préféré l’immobilisme, la facilité, le compromis stérile. Il a fait du surplace, se contentant de flatteries superficielles et de fidélités éphémères. Son passage à Downing Street restera comme un avertissement : celui d’un homme qui voulait le pouvoir pour lui-même, sans jamais comprendre ce qu’il en ferait.
Quel est son héritage ? Un parti fracturé, des électeurs désabusés, et une crédibilité en lambeaux. Rishi Sunak, c’est l’homme creux des temps creux. Un Premier ministre sans vision pour un pays qui, lui, attendait bien plus.
Eric Lambert I 1/11/24
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